Fait ses premières photographies en 1943. .
Après un bref passage à l’école de photographie de la rue de Vaugirard, il continue son apprentissage sur le terrain et commence à exercer son métier à travers différentes disciplines: architecture, industrie, reportages, portraits….
Installation à Biot (Alpes maritimes) .
Photographies d’illustration pour des éditeurs. Premiers travaux personnels. C’est à ce moment là, qu’encouragé par Robert Doisneau il commence à travailler avec l’agence RAPHO ..
Une année en Inde: travaux d’illustration pour l’édition qui lui valent le Prix Niepce en 1957 et une exposition à la Société française de photographie..
Période intense de réflexion et de création au cours de laquelle, isolé sur ce plateau des Claparèdes, désert à l’époque, il vit enfin la photographie qu’il souhaite faire depuis longtemps : pénétrer et vivre cette nature, en révéler toute la complexité et la beauté.
Plusieurs expositions importantes jalonnent cette période, notamment, en 1966 le Musée des arts décoratifs ( Paris), en 1967 l’exposition au MOMA( New-YORK), avec Pierre Cordier et Jean-Pierre Sudre. Durant cette période il participe tous les ans au Congrès des arts graphiques de Lurs en Provence..
Installation définitive en Provence, à Bonnieux (Vaucluse) afin de se consacrer entièrement à sa recherche personnelle sur le thème de la nature sous la forme de “tableaux photographiques ». .
Commence sa recherche sur la couleur par le biais des virages métalliques et sur un procédé de gravure de la gélatine (grignotage).Techniques qu’il ne cesse d’explorer et de perfectionner depuis lors..
Durant l’été il organise à Bonnieux , avec Jean-Pierre Sudre, un stage de photographie expérimentale. Il crée l’Association “Études et recherches d’art photographique du Luberon”, et un stage durant l’année scolaire destiné à la formation de futurs professionnels.(qu’il continuera de proposer durant huit ans).
Participe aux premières rencontres photographiques d’Arles. Crée, la demande de son ami le peintre américain Bernard Pfriem le cours de photographie au sein de American School of the Arts – Lacoste. Il y enseignera durant de nombreuses années. .
Participation à la création d’un cycle d’études de la photographie au sein de l’Université de Provence Marseille. Il y enseignera durant deux ans..
il propose des stages d’une semaine sur des sujets particuliers ( tirage noir et blanc, architecture, portrait, travail à la chambre etc.. ) dirigés soit par d’éminents confrères ( Jean Dieuzaide, Hélène et Rachel Théret entre autres ) , soit par lui-même.
Il reçoit le Grand Prix Photographie de la ville de Paris .
Il va alors continuer jusqu’en 1988 à alterner enseignement et travail personnel, et continue à exposer.
Il cesse toute forme d’enseignement pour se consacrer entièrement à son oeuvre.
Il reprend et développe de grands cycles : les fleurs, tulipes et coquelicots, les coeurs de fleurs, les kiwis, les cerisiers, puis encore les oignons, et plus récemment les Herbes.
Il a par ailleurs décider de remontrer en 2009 les photographies – hors commande – faites en Inde en 1955 qui constitue un » portrait spirituel intemporel de ce pays qu’il a tant aimé.
Et jusqu’à ce jour Denis Brihat n’a cessé d’exposer et continue à le faire.