Du 30 septembre au 18 décembre 2021
Galerie du Théâtre de la Passerelle , Gap
VERNISSAGE
Jeudi 30 septembre à 19h
Information auprès d’Elia Dumas
Tel. 04 92 52 52 57 – elia.dumas/@theatre-la-passerelle.com
Du 30 septembre au 18 décembre 2021
Galerie du Théâtre de la Passerelle , Gap
VERNISSAGE
Jeudi 30 septembre à 19h
Information auprès d’Elia Dumas
Tel. 04 92 52 52 57 – elia.dumas/@theatre-la-passerelle.com
Regarder longtemps: c’est tout le secret de Brihat ……
On disait autrefois d’un enfant travailleur et intelligent qu’il était sage comme une image. J’ai longtemps été intrigué par ce rapprochement de deux des plus beaux mots de la langue humaine. Il y avait bien la rime, mais la raison? La raison qui apparente la sagesse et l’art des images, c’est peut-être dans cette maison rustique du Luberon qu’on en trouve la meilleure illustration. “
…..Il est difficile d’écrire sur le travail de Denis Brihat sans parler aussi de sa vie : son œuvre est en effet le résultat d’un choix d’existence, d’un engagement constant pour la photographie. C’est certainement une attitude que l’on rencontre plus couramment en peinture : l’artiste tout entier consacré à sa création, véritable raison de vivre et obsession de chaque jour, est une image qui traverse l’histoire de l’art. Elle est plus rare en photographie, mais prend tout son sens en ce qui concerne Brihat.
« Au fil des années, Denis Brihat développe son axe de recherche visuelle : l’étude attentive de la nature et plus particulièrement du monde végétal. Il voit notamment son jardin, qu’il cultive avec passion, comme une métaphore du monde. Nourri de philosophie et de littérature, l’artiste est fasciné par la musique de Jean-Sébastien Bach. Il transpose le système musical du contrepoint afin de créer, à partir d’un même motif – un légume, une fleur, un arbre etc. -, une
vraie polyphonie.
Grand admirateur d’Edward Weston, proche des photographes américains Aaron Siskind, Paul Caponigro et Irving Penn, Denis Brihat photographie au plus près de son sujet d’étude – lichens, oignons, coquelicots. L’abstraction et le fragment forment les bases de sa syntaxe visuelle. »
Héloïse Conesa, 2019
Conservatrice de la photographie contemporaine à la BNF
Vernissage lundi 5 septembre 2019
Rencontre avec Denis Brihat, mardi 8 octobre, 17h